Ça bouge dans la vie d’Agatha Raisin ! Son mari, James, qui s’était retiré dans un monastère, ne donne définitivement plus de nouvelles ; Charles Fraith, son ami intime, est aux abonnés absents ; reste John Armitage, son nouveau voisin, écrivain de son état, avec qui Agatha se demande s’il serait envisageable de se mettre en couple…
Le moral d’Agatha se regonfle lorsque Tristan Delon, le nouveau vicaire du village, lui fait les yeux doux. Agatha peut encore séduire ! A peine se méfie-t-elle lorsqu’au cours d’un dîner il lui propose de s’occuper pour elle de la gestion de ses économies.
Lorsque Tristan est retrouvé mort, les suspects ne manquent pas : est-ce le pasteur, jaloux de son aura ? Est-ce l’une des femmes à qui il a fait la cour ? Est-ce Agatha elle-même ?
Le nouveau duo Agatha / John mène l’enquête. Comme dans les bons opus de la saga, l’histoire avance bien, il y a des fausses pistes, et plein de diversions sur la vie d’Agatha, les amours de Bill Wong, l’organisation d’une « course aux canards » pour les bonnes œuvres de la paroisse… C’est charmant comme un week-end dans la campagne anglaise.
Si certains personnages piliers (Mrs Bloxbuy l’épouse du pasteur, Bill Wong l’ami policier…) font le lien avec les épisodes précédents, avoir mis d’autres personnages entre parenthèses (James, Charles, Roy…) donne un nouvel élan à la série. Nul doute que certains réapparaîtront dans de prochains tomes ; mais cela agrémente la lecture de voir Agatha dans un univers un peu différent, et plus sensible que jamais.
C’est un bon cru dans la série.
Albin Michel, 306 pages, 14€
Les lecteurs de cette saga le savent : Agatha est pleine de paradoxes, tantôt aigrie, tantôt le cœur sur la main. Dans cette courte nouvelle d’une soixantaine de pages, qui se lit indépendamment du reste des tomes, Agatha est submergée par l’esprit de Noël. Elle, d’habitude si individualiste, a décidé d’organiser un repas de Noël pour les personnes seules du village des Cotswolds où elle habite.
Cette fois-ci, Agatha a tourné la page sur James Lacey. Depuis que son ancien mari a décidé de devenir moine, Agatha déprime. Elle part quelque temps sur une île paradisiaque ; mais à son retour à Carsely, c’est la grisaille qui l’attend. Alors que des inondations font d’importants dégâts, Agatha découvre le corps noyé d’une jeune femme. La mise en scène autour de cette mort intrigue Agatha ; persuadée qu’il ne s’agit pas d’un décès accidentel, elle débute une enquête. Elle doit enquêter seule, puisque ses deux précédents acolytes ont changé de vie – James est entré au monastère, et Charles vient d’épouser une Française.
Décidément, Agatha et James forment un bien étrange couple ! Ils se sont mariés à la fin du précédent tome de la série… et les voilà déjà au bord de la rupture ! Si Agatha n’a pas un caractère facile – les lecteurs de la série le savent bien – James est carrément odieux, machiste… et infidèle.
Je suis une inconditionnelle de la série de romans policiers « Agatha Raisin ». Je surveille avec assiduité la sortie de chaque nouveau tome. Après avoir rempli mon panier de livres avec les derniers tomes traduits en français, j’ai choisi de prendre également le premier tome d’une autre série qui se veut aussi être du style « cosy mystery ».
Branle bas de combat chez Agatha Raisin : lasse d’attendre James, elle a décidé de quitter provisoirement son village de Carsely, pour s’installer à Fryfam. Fidèle à elle-même, elle s’est décidée sur un coup de tête, piquant une carte au hasard avec une aiguille…
Suite à la basse vengeance d’une coiffeuse, Agatha Raisin est devenue chauve. En attendant la repousse de ses cheveux, elle part s’isoler à Wyckhadden, et loge dans un hôtel occupé par des pensionnaires vieillissants, dont les journées s’achèvent inlassablement par une partie de Scrabble… Pour passer le temps, Agatha rend visite à Francie, la sorcière locale, à qui elle achète une lotion capillaire…et accessoirement un filtre d’amour.
Coup de blues pour Agatha Raisin : non seulement son séduisant voisin James Lacey a mis les voiles, mais en plus elle découvre ses premiers cheveux blancs dans le miroir ! Ni une ni deux, elle fonce chez le meilleur coiffeur de la région, un certain Mr John sur lequel elle n’entend que des compliments. Le coiffeur, Agatha l’admet rapidement, est en effet sympathique et talentueux, et son charme fait de lui le confident de toute la gente féminine qui fréquente son salon.
Il y a plusieurs mois, j’ai commencé la lecture des « Agatha Raisin », des romans policiers à enquête écrits par une anglaise dans les années 1980. Mais voilà : après avoir lu les six
Voilà ce qui arrive quand on lit une série de romans sans commencer par le premier : on finit par revenir en arrière. Donc pour ceux qui ont lu mes précédentes chroniques sur « Agatha Raisin enquête », je vous aide à vous y retrouver : cette chronique parle du deuxième tome, « Remède de cheval ». Agatha est déjà installée dans les Cotswolds ; elle a déjà craqué pour son voisin James Lacey, mais à eux deux ils illustrent parfaitement l’expression « fuis-moi, je te suis ; suis-moi, je te fuis ».