Suite à la basse vengeance d’une coiffeuse, Agatha Raisin est devenue chauve. En attendant la repousse de ses cheveux, elle part s’isoler à Wyckhadden, et loge dans un hôtel occupé par des pensionnaires vieillissants, dont les journées s’achèvent inlassablement par une partie de Scrabble… Pour passer le temps, Agatha rend visite à Francie, la sorcière locale, à qui elle achète une lotion capillaire…et accessoirement un filtre d’amour.
Cela pourrait paraître amusant… jusqu’à ce que Francie soit retrouvée morte.
Et voilà notre Agatha Raisin à nouveau mêlée à une histoire de meurtre, cette fois-ci loin de son village, de James et de Bill.
C’est un tome de la série qui mérite d’être lu en automne ou en hiver pour l’ambiance pluvieuse et sombre. Mais peut importe le temps, la lecture est prenante et le lecteur est transporté sur les côtes britanniques. James ne quitte pas les pensées d’Agatha, mais une fois de plus il n’apparaît réellement qu’en pointillés dans l’histoire.
Ce tome est déjà le neuvième de la série, et je me réjouis de voir qu’Agatha fait de plus en plus parler d’elle en France… alors que mes premières chroniques sur la série datent déjà de novembre 2016. En tout cas, à ce stade je ne me lasse pas de ces « cosy mysteries » pleins de charme !
Albin Michel, 14€
Coup de blues pour Agatha Raisin : non seulement son séduisant voisin James Lacey a mis les voiles, mais en plus elle découvre ses premiers cheveux blancs dans le miroir ! Ni une ni deux, elle fonce chez le meilleur coiffeur de la région, un certain Mr John sur lequel elle n’entend que des compliments. Le coiffeur, Agatha l’admet rapidement, est en effet sympathique et talentueux, et son charme fait de lui le confident de toute la gente féminine qui fréquente son salon.
Il y a plusieurs mois, j’ai commencé la lecture des « Agatha Raisin », des romans policiers à enquête écrits par une anglaise dans les années 1980. Mais voilà : après avoir lu les six
Voilà ce qui arrive quand on lit une série de romans sans commencer par le premier : on finit par revenir en arrière. Donc pour ceux qui ont lu mes précédentes chroniques sur « Agatha Raisin enquête », je vous aide à vous y retrouver : cette chronique parle du deuxième tome, « Remède de cheval ». Agatha est déjà installée dans les Cotswolds ; elle a déjà craqué pour son voisin James Lacey, mais à eux deux ils illustrent parfaitement l’expression « fuis-moi, je te suis ; suis-moi, je te fuis ».
Si vous venez de temps en temps sur ce blog (merci, merci), vous savez que ma lubie littéraire actuelle est la série des « Agatha Raisin » de M.C. Beaton. Je me suis attachée à ce personnage, et moi qui aime les romans policiers « gentillets » – comprenez par là « sans description macabre ni scène angoissante », je suis servie. Si la collection est depuis peu traduite en français, les romans ont une bonne vingtaine d’années. J’ai commencé par le tome 3, et je rattrape maintenant mon retard en lisant le premier tome de la série – les romans sont suffisamment bien construits pour que cela ne soit pas gênant.
Souvenez-vous de l’épisode précédent : le lecteur avait quitté Agatha et James au plus bas de leur relation. Après l’annulation de leur mariage, le roman s’achevait par le départ de James pour Chypre.
Vous avez sans doute déjà vu l’une de ces séries où il faut attendre des dizaines d’épisodes avant que le héros et l’héroïne se décident à vivre leur amour ; et où à peine un épisode plus tard, on découvre que l’un des deux cache un secret, qui met en péril le charmant coupe qui a mis tant de temps à se former.
Agatha Raisin termine sa mission de consultante en communication et relations publiques, et s’empresse de rejoindre sa chère campagne anglaise. Après des années passées à Londres avec une vie active bien remplie, elle a désormais pris goût à la vie de village, les cafés entre voisins, et les activités associatives – pourvu que tout cela lui donne la distrayante occasion de résoudre des enquêtes, pour meurtre de préférence.
Agatha Raisin vit dans la campagne anglaise. Elle se compare volontiers à Miss Marple, ayant déjà résolu des enquêtes autour d’elle. Je dirais pour ma part qu’elle a encore plus de relief que Miss Marple, et même un petit côté « Madame Huber » pour ceux qui connaissent la série « Desperate Housewives ». Polie mais curieuse, intelligente mais irascible, elle ne peut s’empêcher de s’intéresser à la vie de ses voisins.