Voilà à quoi sert un club de lecture : à s’ouvrir à des livres qu’on n’aurait pas lus spontanément, à lire des livres pour ado quand on a passé l’âge.
Les auteurs de « Missouri 1627 » revendiquent d’avoir eu le projet d’écrire un « livre drôle sur l’avortement ».
Bon, il faut quand même nuancer : disons que c’est un livre qui parle d’avortement mais sans pathos, avec des digressions dans l’histoire qui apportent un peu de légèreté et de folie adolescente.
L’histoire est celle de Veronika, major de sa promo, lycéenne modèle promise à un parcours brillant. Lorsqu’elle découvre qu’elle est enceinte, son monde s’écroule. Elle ne peut pas garder cet enfant sans compromettre ses projets universitaires ; elle ne peut pas non plus avorter car ses parents s’y opposeraient et, dans l’État des Etats-Unis où elle vit, leur autorisation est indispensable.
Alors contre toute attente, c’est auprès de Bailey, la fille la plus étrange du lycée, qu’elle va trouver de l’aide. Et voilà les deux ado lancées dans un road trip sans temps mort pour parcourir les 1627 kilomètres qui les séparent de la première clinique qui acceptera de procéder à un avortement sans autorisation parentale.
L’écriture est vive, le propos intelligent, nuancé. Même si la volonté des auteurs était de proposer un traitement différent du sujet, ils ont su apporter les bon équilibre dans le ton et ne pas sous-estimer les doutes et les questions de Veronika. Si le propos est clairement favorable au droit des femmes à disposer de leur corps, il ne banalise pas la démarche, décrit les rendez-vous médicaux préalables de manière très directe, ainsi que les effets post-opératoires.
Comme je le disais plus haut, ces passages sérieux sont entrecoupés de scènes cocasses, notamment celle avec le petit-ami qui n’en ressort pas grandi, ou les différentes courses poursuites, changements de véhicules, etc, qui font progresser le récit à une cadence infernale avec cette question en fil rouge : Veronika arrivera-t-elle à l’heure à son rendez-vous ?
Bayard, 368 pages, 15,90€
Ma première rencontre avec les romans d’Alexandre Dumas s’est faite assez tôt, autour de « La Tulipe noire » – livre que j’avais adoré et dont j’avais découvert plus tard que ma version était une adaptation pour la jeunesse…
C’est toujours un plaisir de retrouver Hannah, la pâtissière du Cookie Jar, dans ses enquêtes. Hannah n’est ni policière ni détective, mais elle se retrouve toujours mêlée à des enquêtes, qu’elle résout plus efficacement que Mike, l’un de ses deux prétendants.
Le Cherche-Midi
Coup de coeur !
Guillaume Musso sait raconter des histoires, surprendre son lecteur, le berner. Je le savais déjà, et j’ai quand même été agréablement surprise à nouveau. La couverture de ce roman m’avait tapé dans l’oeil depuis longtemps ; j’attendais la sortie en poche, et finalement je l’ai trouvé avant. Je ne savais pas grand-chose de l’histoire car la quatrième de couverture en dit peu sur l’histoire, et je n’avais pas lu d’avis non plus.
Mes souvenirs de lecture de Colette remontent à mes années scolaires. Je me souviens d’un extrait d’un roman de « Claudine », mais c’est à peu près tout.
J’ai eu envie de lire ce roman car l’histoire commence dans un cimetière. Etrange lieu pour une rencontre ! Etrange lieu, habituellement où tout finit, pour commencer une histoire ! C’est ce qui m’a intriguée…
Dans les années 1950, un petit village ardéchois est décimé par un mal mystérieux : en quelques heures à peine, tous les habitants meurent foudroyés. Est-ce une épidémie ravageuse, une malédiction ?
Dès les premières pages apparaît Hercule Poirot. En voyage sur les bords de la Mer Morte, il surprend une conversation étonnante : deux voix projettent de tuer une femme. Mais Hercule n’en saura pas plus… en tout cas, jusqu’à ce qu’on vienne le solliciter pour résoudre un meurtre !