J’ai découvert cette série des « Trois Brestoises » avec « Vie et mort d’une légende bigoudène », que j’avais adoré. J’ai donc retrouvé avec plaisir Léanne, commandant à la PJ, et ses deux amies, Elodie la légiste et Vanessa la psychologue – toutes deux davantage présentes d’ailleurs que dans le précédent tome.
Ce qui m’a plu, c’est l’écriture très rythmée, sans temps mort. Dès les premières pages, pas besoin de planter le décor, on est tout de suite plongé dans l’histoire. C’est très efficace et accrocheur !
Cette fois-ci Léanne est sollicitée pour enquêter après le mort de trente trois migrants, retrouvés morts dans un camion. C’est un spectacle particulièrement glauque qui attend l’équipe de la PJ, pourtant habituée à toutes sortes d’horreur. Seul un garçon a réussi à s’échapper, et Léanne va le prendre sous son aile.
Le roman s’inscrit complètement dans son époque, avec un sujet d’actualité et des références nombreuses qui parlent au lecteur. Entre Irlande et Afghanistan, trafic de drogue et trafic d’humains, Léanne a du pain sur la planche.
Heureusement il y a aussi des petites pauses dans le récit, Léanne est sous le charme d’un collègue, les copines sont là pour discuter ou faire des concerts…
J’ai un peu moins aimé l’histoire que celle de « Vie et mort d’une légende bigoudène », et la multitude des sigles ou acronymes (censés j’imagine accentuer le réalisme du récit) est un peu lourde par moment (OCRIEST, OFAST,DCI, BRI, GIR, DGSI, DGSE… j’en ai dénombré une petite vingtaine).
Cette série reste très agréable, je lirai les prochains tomes avec plaisir.
Palémon éditions, 432 pages, 10€