Roman

« Les sept morts d’Evelyn Hardcastle » de Stuart Turton

hardcastleEn commençant ce livre, j’en avais lu le résumé fait par l’éditeur, et je savais donc (à peu près!) à quoi m’attendre, à savoir une construction atypique et forcément complexe.

La jeune Evelyn Hardcastle va mourir ce soir. Aiden Bishop, invité à la grande fête organisée par les parents d’Evelyn, doit trouver son assassin. Mais s’il ne le démasque pas avant ce soir, il pourra recommencer le lendemain, puis le surlendemain… car il aura une semaine entière pour revivre cette journée.

Ce schéma n’est pas inédit, il a même été utilisé dans un célèbre film (« Un jour sans fin »). Pourtant ici le procédé narratif est un peu différent, car non seulement le narrateur va revivre plusieurs fois la même journée, mais (attention je spoile un tout petit peu) il va la revivre dans la peau de différents personnages. C’est alors que les difficultés commencent pour le lecteur, car non seulement il faut se souvenir de ce que le personnage a pu glaner comme indice dans chaque journée, mais aussi ne pas se perdre entre les différents personnages et leurs points de vue respectifs. Dans ce genre de roman très complexe, j’ai toujours peur que la fin soit incompréhensible, parce qu’il y a forcément plein de détails qui m’échappent, ou dont je ne mesure pas immédiatement la portée. Heureusement j’ai compris la fin, même si à certains moments je me suis sentie perdue au milieu de certains personnages.

J’ai pensé évidemment à ma lecture du « Jardin des sept crépuscules » (tiens, encore un sept), même si « Les sept morts d’Evelyn Hardcastle » est moins complexe. Au final, c’est un roman qui interpelle et intéresse par sa structure ; je reste juste un peu sur ma faim car je suis passée à côté de certains passages.

S 2-3Sonatine, en numérique 4,99€

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