Attention, coup de cœur !
Après le décès de la matriarche, une famille se résout à vendre la demeure familiale, ce « château » trop grand et trop vieux auquel plus personne ne s’intéresse. Pourtant, au moment de vider les lieux avant l’installation du nouveau propriétaire, les souvenirs remontent, et les regrets aussi.
Au moment de faire les adieux à cette bâtisse, la petite-fille, la belle-fille, la femme de ménage, et même la notaire, ont toutes quelque chose à dire sur ce lieu. Le regret de n’être pas assez venue, d’avoir toujours refusé d’emporter quelques meubles pour soi, le ménage de printemps, le mystère d’un puits que l’on dit à sec… c’est fou tout ce qu’on peut garder en soi d’une maison.
L’écriture est incroyable de justesse et de précision, un mélange de douceur nostalgique et de colère de voir cette maison cédée à un business man. L’auteure a choisi de n’écrire que des témoignages féminins, ce qui crée un fil rouge entre les chapitres. C’est un très beau texte sur le souvenir, sur la puissance des lieux, et finalement sur les liens familiaux. Tout le livre est magnifique, jusqu’au dernier chapitre, poétique et puissant, qui vous donnera la clé du titre.
À lire absolument !
Le Dilettante, 160 pages, 16€
Ce n’est pas parce qu’une idée originale est bonne, voire très bonne, qu’il faut l’essorer jusqu’au bout. Troisième tome de la série provençale débutée avec « Une année en Provence », et poursuivie avec «
Bien des années après l’avoir lu, je me souviens encore avoir bien ri en lisant « Une année en Provence ». L’auteur, anglais, racontait son installation dans le Lubéron, sa découverte des us et coutumes français, ses déboires avec les entrepreneurs du coin. C’était vraiment très drôle, parce qu’on pouvait, sous les clichés, reconnaître des situations tout à fait vraisemblables – racontées avec plein d’humour et de détachement.
J’ai pris un peu de retard dans le challenge #ReadChristie2023, et cela résulte sans doute de quelques déceptions dans les lectures imposées des derniers mois. Je me rends compte que les romans d’Agatha Christie vers lesquels je reviens le plus facilement sont ceux construits sur ma trame préférée, le huis-clos et l’enquête d’un héros récurrent, Hercule Poirot étant mon chouchou.
Si les obsèques de célébrités sont aujourd’hui largement couvertes médiatiquement, il ne faut pas oublier que les adieux aux grandes personnalités ont toujours existé. Ainsi, lorsque Victor Hugo est sur le point de rendre son dernier souffle, c’est le Tout-Paris qui s’agite sous ses fenêtres. Journalistes, lecteurs, et même ses détracteurs, ne peuvent ignorer ce moment qui vient mettre un terme à une vie riche en œuvres et en engagements.
Cette série dont j’achève le troisième et dernier tome est une série jeunesse de très grande qualité ; et croyez-moi elle se lit très bien quand on est adulte !
J’aime bien les biographies. Quelle que soit la personnalité qui en est l’objet, c’est toujours intéressant de découvrir le parcours d’une personne hors norme, de voir ce qui l’a construite, ses choix, les risques qu’elle a pris.
Quatre copains fréquentent l’université de Princeton. Ensemble, ils font les quatre cents coups, explorent les galeries interdites des souterrains, s’amusent des traditions ridicules du campus. Deux d’entre eux ont décidé de percer le mystère d’un livre codé vieux de plusieurs siècles : l’un parce qu’il en a fait le sujet de sa thèse, l’autre parce que son père y a consacré sa vie.
C’est une émission de France Culture qui m’a donné envie de (re)découvrir l’histoire de Médée. Parmi les différentes versions qui existent, j’ai choisi celle d’Euripide.
Rarement livre aura porté un titre aussi adapté à la lecture que j’en ai faite, car ce « Portrait inachevé » a été pour moi une « lecture inachevée ». Chose rarissime, ce roman d’Agatha Christie ne m’a tellement pas convaincue que je n’ai pas réussi à le finir ! Et me voilà, publiant en juillet ma chronique sur le challenge du mois de mai…